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À l'école primaire d'Edgemont, les enseignants mettent en œuvre des projets liés à S.T.E.A.M. (Science, Technologie, Ingénierie, Art et Mathématiques) avec un "état d'esprit de croissance" dans leur programme. Vendredi, deux classes de première année en ont fait l'expérience en fabriquant leurs propres haricots !

Mlle Garner et Mme Amesse ont commencé le projet en discutant des façons dont les équipes peuvent résoudre les problèmes et ont souligné l'importance d'utiliser la pensée critique pour persévérer et développer un nouveau plan.

Les élèves ont ensuite été répartis en groupes de cinq ou six et ont été invités à imaginer, planifier, créer et améliorer une tige de haricot qui supporterait le poids sans s'effondrer. Chaque groupe a désigné un chef de projet, un responsable des fournitures et un encourageur pour gérer les différents aspects du projet. Les équipes ont travaillé ensemble pour observer en utilisant tous les sens, créer une hypothèse, identifier une question qui peut mener à une investigation, concevoir des moyens de tester les idées et partager les conceptions avec les pairs pour obtenir des commentaires et des améliorations.

Chaque groupe a dessiné son projet et, à l'aide d'outils tels que des rouleaux d'essuie-tout, du ruban adhésif et des livres, a construit son haricot. Chaque haricot a été présenté à la classe et a été testé pour voir combien de livres il pouvait contenir. Quelques haricots ont pu contenir 25 livres !

L'état d'esprit de croissance a été développé et inventé par Carol Dweck, qui pensait que le cerveau est plus malléable que ce que nous avons été amenés à croire. Des chercheurs comme Mme Dweck ont commencé à comprendre le lien entre l'état d'esprit et les résultats, réalisant que si l'on croit que son cerveau peut se développer, on se comporte différemment. Des études ont montré que lorsque les élèves sont convaincus qu'ils peuvent devenir plus intelligents, ils sont prêts à consacrer plus de temps et d'efforts. Lorsque cette transition s'opère, la motivation et la réussite s'en trouvent accrues.

Les enseignants ont également un impact sur la manière dont les élèves réagissent à l'échec. Mlle Garner et Mme Amesse encouragent les élèves à remplacer le "je ne peux pas le faire" par un "je ne peux pas encore le faire" plus positif, ce qui les aide à passer d'un état d'esprit fixe à un état d'esprit de croissance.

Alexia Diaz
  • Alexia Diaz
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