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Dernière modification : 5 décembre 2023

Politique 3320 P1 Interdiction des brimades, du harcèlement et des représailles

Introduction

Tout membre du personnel de l'école qui observe, entend ou est témoin de harcèlement, d'intimidation ou de brimades, ou à qui de tels actes ont été signalés, doit prendre rapidement des mesures appropriées pour mettre fin au harcèlement et empêcher qu'il ne se reproduise.

La prévention

  1. Diffusion
    • Dans chaque école et sur le site Internet du district, le district affichera de manière visible des informations sur la manière de signaler les brimades, le harcèlement, le bizutage et les représailles, le nom et les coordonnées pour faire un rapport à un administrateur scolaire, ainsi que le nom et les coordonnées du responsable de la conformité du district. Chaque année, le surintendant adjoint des services aux élèves s'assure qu'une déclaration résumant le règlement et la procédure figure dans les manuels des élèves, du personnel, des bénévoles et des parents, qu'elle est disponible dans les bureaux et/ou les couloirs de l'école et du district et qu'elle est publiée sur le site Internet du district.
  2. L'éducation
    • Chaque année, les élèves recevront des informations adaptées à leur âge sur la reconnaissance et la prévention du harcèlement, de l'intimidation et des brimades lors des séances d'orientation des élèves et à d'autres occasions appropriées. Ces informations comprendront une copie du formulaire de déclaration d'incident ou un lien vers un formulaire en ligne.
  3. Formation
    • Chaque membre du personnel du district recevra une formation annuelle sur la politique et les procédures du district scolaire, y compris les rôles et responsabilités du personnel, et l'utilisation du formulaire de rapport d'incident du district.
  4. Stratégies de prévention
    • Le district mettra en œuvre une série de stratégies de prévention, y compris des approches individuelles, en classe, à l'école et au niveau du district. Dans la mesure du possible, le district et les écoles mettront en œuvre des programmes de prévention fondés sur des données probantes, conçus pour accroître les compétences sociales, améliorer le climat scolaire et éliminer les brimades, le harcèlement, le bizutage et les représailles dans les écoles. Lorsque cela est possible et approprié, les chefs d'établissement inciteront les élèves à contribuer à l'instauration d'une culture de non-brimades par le biais d'activités organisées par les élèves.

Responsable de la conformité

Le responsable de la conformité du district est le surintendant adjoint des services aux élèves :

  1. Servir de contact principal du district en cas d'intimidation, de harcèlement, de bizutage et de représailles ;
  2. Soutenir et aider les chefs d'établissement et/ou les personnes désignées à résoudre les plaintes ; 
  3. Recevoir des copies de tous les formulaires de déclaration d'incident, des formulaires d'orientation disciplinaire et des lettres adressées aux parents ou aux tuteurs pour leur communiquer les résultats des enquêtes ;
  4. Assurer la mise en œuvre de la politique et de la procédure en supervisant les processus d'enquête, notamment en veillant à ce que les enquêtes soient rapides, impartiales et approfondies ;
  5. Évaluer les besoins en formation du personnel et des élèves afin de garantir une mise en œuvre réussie dans l'ensemble du district et veiller à ce que le personnel reçoive une formation annuelle à l'automne ;
  6. Notifier chaque année à l'USOE les mises à jour ou les changements de politiques ou de procédures ; et
  7. Dans les cas où, malgré les efforts de l'école, un élève ciblé est victime de harcèlement, d'intimidation ou de brimades qui menacent sa santé et sa sécurité, le responsable du respect des dispositions facilitera une réunion entre le personnel du district et le(s) parent(s) ou tuteur(s) de l'enfant afin d'élaborer un plan de sécurité visant à protéger l'élève.
  8. Le responsable de la conformité du district recueillera des informations et préparera des rapports annuels pour s'assurer que la formation a eu lieu, ainsi que son contenu. Le responsable de la conformité recueillera également chaque année des données sur les incidents et les types d'intimidation, de harcèlement, de bizutage et de représailles survenus au cours d'une année scolaire. Ces informations seront communiquées chaque année au directeur de l'école, sur demande, avant le 1er août. 
  9. Le responsable de la conformité du district veillera à ce que les écoles offrent une formation sur le harcèlement aux nouveaux participants aux programmes sportifs parrainés par l'école, qu'ils soient scolaires ou extrascolaires, ainsi qu'une formation tous les trois ans pour TOUS les participants. Par "participants", on entend les élèves, les employés et les entraîneurs. Le programme de formation, les grandes lignes, les calendriers et les listes de participants seront conservés au niveau du district et fournis à l'USOE sur demande.

Intervention du personnel

Tous les membres du personnel doivent intervenir lorsqu'ils sont témoins ou reçoivent des rapports de harcèlement, d'intimidation ou de brimades. Les incidents mineurs que le personnel est en mesure de résoudre immédiatement ou les incidents qui ne répondent pas à la définition du harcèlement, de l'intimidation ou des brimades peuvent ne pas nécessiter d'autres mesures dans le cadre de cette procédure. 

Remplir un formulaire de déclaration d'incident

Tout élève qui pense avoir été la cible de harcèlement, d'intimidation ou de brimades non résolus, graves ou persistants, ou toute autre personne de la communauté scolaire qui observe ou est informée qu'un élève a été ou pourrait avoir été la cible de harcèlement, d'intimidation ou de brimades non résolus, graves ou persistants, peut signaler les incidents verbalement ou par écrit à n'importe quel membre du personnel.

Lutte contre les brimades - Rapports

Étape 1 : Remplir un formulaire de déclaration d'incident

Pour protéger un élève ciblé contre des représailles, il n'est pas nécessaire que l'élève révèle son identité sur le formulaire de déclaration d'incident. Le formulaire peut être rempli de manière anonyme ou confidentielle, ou l'élève peut choisir de divulguer son identité (non confidentiel).

Statut du rapporteur

  • Anonyme
    • Les personnes peuvent déposer un rapport sans révéler leur identité. Aucune mesure disciplinaire ne sera prise à l'encontre d'un agresseur présumé sur la seule base d'un rapport anonyme. Les écoles peuvent mettre à disposition des boîtes à plaintes ou développer d'autres méthodes pour recevoir des signalements anonymes et non signés. Les réponses possibles à un rapport anonyme comprennent une surveillance accrue de certains lieux à certaines heures de la journée ou une surveillance accrue de certains élèves et/ou membres du personnel. (Exemple : Un formulaire de rapport d'incident non signé déposé sur le bureau d'un enseignant a conduit à une surveillance accrue du vestiaire des garçons pendant la cinquième période).
  • Confidentiel
    • Les personnes peuvent demander que leur identité ne soit pas révélée à l'accusé et aux autres élèves. Une mesure disciplinaire ne peut être prise sur la base d'un rapport confidentiel que si l'administrateur de l'école a permis à l'agresseur identifié de faire également un rapport et a ensuite déterminé qu'une mesure disciplinaire était justifiée.
  • Non confidentiel
    • Les personnes peuvent accepter de déposer un rapport de manière non confidentielle. Les plaignants qui acceptent de rendre leur plainte non confidentielle seront informés que les exigences d'une procédure régulière peuvent obliger le district à divulguer toutes les informations dont il dispose concernant la plainte à toute personne impliquée dans l'incident, mais même dans ce cas, les informations seront toujours limitées à ceux qui ont besoin de les connaître, à la fois pendant et après l'enquête. Toutefois, le district appliquera pleinement la disposition anti-représailles afin de protéger les plaignants et les témoins.

Étape 2 : Réception d'un formulaire de déclaration d'incident

Tous les membres du personnel sont chargés de recevoir les rapports oraux et écrits. Dans la mesure du possible, le personnel qui reçoit un rapport oral ou écrit de harcèlement, d'intimidation ou de brimades doit tenter de résoudre l'incident immédiatement. Si l'incident est résolu à la satisfaction des parties concernées, ou si l'incident ne répond pas à la définition du harcèlement, de l'intimidation ou des brimades, aucune autre action n'est nécessaire.

Tous les rapports de harcèlement, d'intimidation ou de brimades non résolus, graves ou persistants seront consignés sur un formulaire de rapport d'incident du district et soumis au directeur d'école ou à la personne désignée, à moins que le directeur d'école ou la personne désignée ne soit l'objet de la plainte.

Étape 3 : Enquêtes sur les cas non résolus de harcèlement, d'intimidation et de brimades graves ou persistants

Tous les rapports de harcèlement, d'intimidation ou de brimades non résolus, graves ou persistants feront l'objet d'une enquête dans un délai raisonnable. Tout élève peut être accompagné d'un adulte de confiance tout au long de la procédure de signalement et d'enquête.

  1. Dès réception du formulaire de rapport d'incident, l'école ou la personne désignée par le district commencera l'enquête. Si le plaignant risque de subir un préjudice physique clair et immédiat, le district contactera immédiatement les forces de l'ordre et informera le(s) parent(s) ou le(s) tuteur(s). 
  2. Au cours de l'enquête, le district prendra des mesures raisonnables pour s'assurer qu'aucun autre incident de harcèlement, d'intimidation ou de brimade ne se produise entre le plaignant et l'agresseur présumé. Si nécessaire, le district mettra en œuvre un plan de sécurité pour l'élève ou les élèves concernés. Ce plan peut inclure un changement de place pour le plaignant et/ou l'agresseur présumé dans la salle de classe, à l'heure du déjeuner ou dans le bus, l'identification d'un membre du personnel qui agira en tant que personne de confiance pour le plaignant, la modification de l'emploi du temps de l'un des élèves concernés, ainsi que d'autres mesures. Dans la mesure du possible, la difficulté ne doit pas être imposée au plaignant lorsqu'il existe des preuves convaincantes à l'appui de sa position.
  3. Dans les deux (2) jours scolaires suivant la réception du formulaire de rapport d'incident, la personne désignée par l'école informera les familles des élèves concernés qu'une plainte a été reçue et les orientera vers la politique et la procédure du district en matière de harcèlement, d'intimidation et de brimades. 
  4. Dans de rares cas, lorsqu'après consultation de l'élève et du personnel approprié (tel qu'un psychologue, un conseiller ou un travailleur social), le district a la preuve qu'il menacerait la santé et la sécurité du plaignant ou de l'agresseur présumé d'impliquer son/ses parent(s)/tuteur(s), le district peut dans un premier temps s'abstenir de contacter le(s) parent(s)/tuteur(s) dans son enquête sur le harcèlement, l'intimidation et/ou les brimades. Si le personnel professionnel de l'école soupçonne qu'un élève est victime de maltraitance ou de négligence, il doit signaler les cas suspects au DCFS.
  5. L'enquête comprend au minimum
    • Un entretien avec le plaignant (séparé de l'agresseur) ;
    • Un entretien avec l'agresseur présumé (séparé du plaignant) ;
    • L'examen de toute plainte antérieure impliquant le plaignant ou l'agresseur présumé ; et 
    • Entretiens avec d'autres élèves ou membres du personnel susceptibles d'avoir connaissance de l'incident présumé.
  6. Le directeur d'école ou la personne désignée peut décider que d'autres mesures doivent être prises avant la fin de l'enquête.
  7. L'enquête sera achevée dès que possible, mais généralement pas plus tard que cinq (5) jours d'école à compter de la plainte ou du rapport initial. S'il faut plus de temps pour mener à bien une enquête, le district fournira aux parents/tuteurs et/ou à l'élève des mises à jour hebdomadaires.
  8. Au plus tard deux (2) jours de classe après la fin de l'enquête et sa présentation au responsable de la conformité, le directeur ou son représentant répond par écrit ou en personne au(x) parent(s)/tuteur(s) du plaignant et à l'agresseur présumé, en indiquant :
    • Les résultats de l'enquête ;
    • La question de savoir si les allégations ont été jugées factuelles ;
    • S'il y a eu violation de la politique ; et
    • La procédure de recours du plaignant en cas de désaccord avec les résultats.

En raison de l'obligation légale de confidentialité des dossiers des élèves, il se peut que le directeur ou la personne désignée ne soit pas en mesure de communiquer aux parents ou tuteurs de l'élève concerné des informations spécifiques sur les mesures disciplinaires prises, à moins qu'il ne s'agisse d'une directive dont l'élève concerné doit avoir connaissance pour pouvoir signaler des violations.

Si le district contacte le(s) parent(s)/tuteur(s) par lettre, la lettre sera envoyée au(x) parent(s)/tuteur(s) du plaignant et de l'agresseur présumé par le service postal des États-Unis avec accusé de réception, sauf s'il est déterminé, après consultation de l'élève et du personnel approprié (psychologue, conseiller ou travailleur social) qu'il pourrait être dangereux pour le plaignant ou l'agresseur présumé d'impliquer sa famille. Si le personnel professionnel de l'école soupçonne qu'un élève est victime de maltraitance ou de négligence, il doit, en tant que déclarant obligatoire, signaler les cas suspects au DCFS.

Si l'incident ne peut être résolu au niveau de l'école, le directeur ou la personne désignée demande l'aide du directeur des services aux élèves.

Étape 4 : Mesures correctives pour l'agresseur

Une fois l'enquête terminée, l'école ou la personne désignée par le district prend les mesures correctives nécessaires. Les mesures correctives seront mises en place aussi rapidement que possible, mais en aucun cas plus de cinq (5) jours scolaires après que les familles ou les tuteurs ont été contactés au sujet des résultats de l'enquête. Si l'agresseur accusé fait appel de l'imposition d'une mesure disciplinaire, le district peut être empêché par des considérations de procédure régulière ou par une ordonnance légale d'imposer la mesure disciplinaire jusqu'à ce que la procédure d'appel soit terminée.

Si, dans le cadre d'une enquête, un directeur d'école ou son représentant constate qu'un élève a sciemment fait une fausse allégation de harcèlement, d'intimidation ou de brimades, cet élève peut faire l'objet de mesures correctives, y compris de mesures disciplinaires.

Étape 5 : Droit de recours de l'élève ciblé 

  1. Si le plaignant ou le(s) parent(s)/tuteur(s) ne sont pas satisfaits des résultats de l'enquête, ils peuvent faire appel auprès du directeur général ou de son représentant en déposant un avis d'appel écrit dans les cinq (5) jours scolaires suivant la réception de la décision écrite. Le directeur général ou son représentant examinera le rapport d'enquête et rendra une décision écrite sur le bien-fondé de l'appel dans les cinq (5) jours scolaires suivant la réception de l'avis d'appel.
  2. Si l'élève ciblé n'est toujours pas satisfait après l'appel initial auprès du surintendant, il peut faire appel auprès du conseil scolaire en déposant un avis d'appel écrit auprès du secrétaire du conseil scolaire au plus tard le cinquième (5) jour d'école suivant la date à laquelle le plaignant a reçu la décision écrite du surintendant.
  3. Un recours devant le conseil scolaire doit être entendu au plus tard le dixième (10e) jour d'école suivant le dépôt de l'avis de recours écrit au conseil scolaire. Le conseil scolaire examinera le dossier et rendra une décision écrite sur le bien-fondé de l'appel au plus tard le cinquième (5e) jour d'école suivant la fin de l'audience, et en fournira une copie à toutes les parties concernées. La décision du conseil scolaire sera la décision finale du district.

Étape 6 : Mesures disciplinaires et correctives

Le district prendra des mesures correctives rapides et équitables dans le cadre de son autorité en cas de constatation d'intimidation, de harcèlement, de bizutage et de représailles. En fonction de la gravité de la conduite, les mesures correctives peuvent inclure le conseil, l'éducation, la discipline et/ou le renvoi aux forces de l'ordre.

Les mesures correctives prises à l'égard d'un élève qui commet un acte d'intimidation, de harcèlement, de bizutage et/ou de représailles seront variées et graduées en fonction de la nature du comportement, de l'âge de développement de l'élève ou des antécédents de l'élève en matière de comportements et de performances problématiques.

Gestion de la classe et actions correctives

Si le comportement était de nature publique ou impliquait des groupes d'élèves ou des spectateurs, le district envisagera fortement une formation à l'échelle de l'école ou d'autres activités pour faire face à l'incident.

S'il s'avère que le personnel a enfreint cette politique et cette procédure, le district scolaire peut imposer des mesures disciplinaires, pouvant aller jusqu'au licenciement.

Étape 7 : Soutien à l'élève ciblé

Les personnes ayant fait l'objet de harcèlement, d'intimidation ou de brimades se verront proposer des services de soutien appropriés au niveau du district et l'impact négatif du harcèlement sur l'élève sera pris en compte et corrigé le cas échéant. Les services internes au district tels que les conseils, les groupes de soutien, les rencontres régulières avec les administrateurs/conseillers/personnel, etc. sont des activités possibles qui peuvent être organisées en fonction de la situation unique de chaque élève.

Immunité/Rétorsion

Aucun employé de l'école, élève ou bénévole ne peut exercer de représailles contre un élève ciblé, un témoin ou une autre personne qui fournit des informations sur un acte présumé de harcèlement, d'intimidation ou de brimades. Les représailles sont interdites et donneront lieu à des mesures disciplinaires appropriées.

Formation et mise en œuvre

Tous les membres du personnel du PCSD et les sous-traitants participeront à une formation obligatoire sur le contenu de cette politique et de cette procédure (et du formulaire de rapport d'incident qui l'accompagne) au cours des deux premières semaines de chaque année scolaire. Des formations de suivi auront lieu périodiquement tout au long de l'année scolaire. Cette formation peut être organisée par le district ou par le bâtiment.

Les bénévoles qui se trouvent seuls avec les élèves participeront également à la formation requise.

Le directeur de l'école est chargé de veiller à ce qu'une formation appropriée soit régulièrement dispensée aux élèves de l'école afin de transmettre le thème de l'interdiction des brimades, du harcèlement, du bizutage et des représailles. Le directeur d'école est également chargé de veiller à ce que les parents et les tuteurs soient informés et restent bien informés de cette politique/procédure. Il serait judicieux d'impliquer les groupes de parents et de tuteurs ainsi que les conseils d'établissement afin de s'approprier le thème de l'interdiction du harcèlement, de l'intimidation et des brimades. Le district doit créer/fournir les ressources et les lignes directrices appropriées pour cette formation.

Approuvé

10 décembre 2013

Politique et formulaires

Politique n° 3320 Interdiction des brimades, du harcèlement et des représailles

Politique 3320 F1 Dossier de notification aux parents ou tuteurs d'un incident de harcèlement ou d'une menace de suicide d'un élève

Politique 3320 F2 Formulaire de signalement d'un incident d'intimidation, de harcèlement et de représailles 

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