Dernière modification : 6 février 2025
3315 P1 Plans de réintégration des étudiants
Plans de réintégration pour les étudiants ayant commis des crimes violents ou des infractions à la législation sur les armes
- Au sens de la présente section, on entend par "équipe pluridisciplinaire" :
- l'agence locale pour l'éducation ;
- le tribunal des mineurs ;
- la division de la justice des mineurs et des services de la jeunesse ;
- un spécialiste de la sûreté et de la sécurité à l'école, désigné en vertu de la Section 53G-8-701.6;
- directeur de la sécurité et de la sûreté de l'école désigné en vertu de la Section 53G-8-701.8;
- un agent scolaire, le cas échéant ; et
- toute autre partie concernée qui devrait être impliquée dans un plan de réintégration.
- Si le district reçoit une notification du tribunal pour mineurs ou d'un organisme chargé de l'application de la loi indiquant qu'un élève a été arrêté, inculpé ou jugé par le tribunal pour mineurs pour un crime violent ou un délit en violation de la loi sur les droits de l'homme, le district doit s'assurer que l'élève n'a pas commis d'infraction à la loi sur les droits de l'homme. Titre 76, chapitre 10, partie 5Si l'élève n'est pas admis à l'école, l'école élabore un plan de réintégration pour l'élève avec une équipe pluridisciplinaire, l'élève et son parent ou tuteur, dans les cinq (5) jours suivant le jour où le district a reçu une notification. Le district ne peut refuser l'admission de l'élève qu'avant le 5e jour ou l'élaboration du plan de réintégration, selon la première éventualité.
- Le plan de réintégration doit s'appuyer sur des pratiques réparatrices. Un plan de réintégration efficace fournira à l'élève en question un mentor qui pourra l'aider à réintégrer le milieu scolaire.
- Le district peut refuser l'admission de l'élève jusqu'à ce que l'école ait achevé le plan de réintégration prévu au paragraphe (2).
- Le plan de réintégration visé au paragraphe (2) porte sur
- une intervention comportementale pour l'élève ;
- un service de santé mentale ou de conseil à court terme pour l'étudiant ;
- une intervention scolaire pour l'élève ; et
- si l'acte criminel violent a été commis à l'encontre d'un employé de l'école ou d'un autre élève de l'école, notification du plan de réintégration à l'employé de l'école ou à l'élève, ainsi qu'à ses parents.
- un plan de sécurité pour l'élève qui a commis l'infraction, comprenant des garanties sur la manière dont les autres élèves seront protégés.
- Bien qu'un plan d'intégration soit toujours nécessaire, le district ne peut pas réintégrer un élève dans une école où il n'y a pas de plan d'intégration :
- un élève ou un membre du personnel fait l'objet d'une ordonnance de protection à l'encontre de l'élève réintégré ; ou
- un élève ou un membre du personnel est victime d'un crime sexuel commis par l'élève en cours de réintégration, à moins que la victime n'y consente.
- Le plan de réintégration est considéré comme un document protégé par la loi GRAMA (Code de l'Utah 63G-2-305).
Références juridiques
- Code de l'Utah 53G-8-701.6
- Code de l'Utah 53G-8-701.8
- Code de l'Utah, partie 76-10-5
- Code de l'Utah 63G-2-305
Adopté
- 10 décembre 2024