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Dernière modification : 8 octobre 2024

Politique no 1509 : Licenciement, allègement des tâches et suspension du surintendant

Cessation d'activité

Le surintendant peut être démis de ses fonctions pendant la durée de son mandat par un vote des deux tiers du Conseil.

Pas d'actions négatives fondées sur des motifs illégaux

La décision du Conseil de mettre fin à l'emploi du surintendant, de le congédier ou de prendre toute autre mesure défavorable à son égard ne doit pas être fondée sur l'exercice par le surintendant des droits garantis par la Constitution, ni sur la race, la couleur, la religion, le sexe, l'origine nationale, un handicap ou l'âge.

Causes énumérées

Les causes de licenciement du surintendant peuvent inclure, mais ne sont pas limitées à :

  • les déficiences signalées dans les évaluations, les notes complémentaires ou d'autres communications ;
  • Négliger ses devoirs ou ses responsabilités, ou mener des affaires personnelles pendant les heures de cours ;
  • Incompétence ou inefficacité dans l'exécution des tâches requises ou assignées ;
  • Insubordination ou non-respect des directives, politiques ou règlements administratifs du conseil d'administration ;
  • L'ivresse ou l'usage excessif de boissons alcoolisées, l'usage illégal de drogues, d'hallucinogènes ou d'autres substances contrôlées, ou la possession, l'usage ou l'influence d'alcool, de boissons alcoolisées, de drogues ou de substances contrôlées sur le terrain de l'école, dans le cadre des fonctions du surintendant, ou lors d'une activité organisée par l'école ou le district ;
  • Condamnation pour crime ou pour tout crime impliquant une turpitude morale ;
  • Non-respect des normes de conduite professionnelle du district ;
  • Handicap, non protégé par la loi, qui empêche l'accomplissement des tâches requises ;
  • L'immoralité, qui est une conduite que le conseil d'administration juge non conforme aux normes morales acceptées par la communauté englobée par le district ;
  • Toute activité, liée à l'école ou non, qui, en raison de la publicité qui lui est donnée ou de la connaissance qu'en ont les élèves, le corps enseignant ou la communauté, nuit ou diminue l'efficacité du surintendant dans le district ;
  • Raisons spécifiées dans le contrat de travail individuel reflétant des conditions d'emploi particulières, ou défaut de maintien d'un certificat de supervision valide ;
  • Absence de relations de travail efficaces ou de bons rapports avec les parents, la communauté, le personnel ou le conseil d'administration ;
  • Agression d'un employé ou d'un étudiant ;
  • Falsification de dossiers ou d'autres documents liés aux activités du district ;
  • Fausse déclaration des faits au conseil d'administration ou à d'autres fonctionnaires du district dans le cadre de la conduite des affaires du district ;
  • Mauvaise gestion des biens du district ;
  • mauvaise gestion des ressources financières du district ; ou
  • Absence de mesures adéquates pour assurer la sécurité des élèves.

Congé payé ou allègement des tâches

Le Conseil peut, par un vote majoritaire, pour tout motif énuméré, mettre la surintendante ou le surintendant en congé payé ou, sans motif, la ou le placer dans un autre poste assorti d'un salaire équivalent et d'avantages liés à l'emploi, et une telle mesure ne constitue pas un congédiement. Toutefois, si ces mesures sont prises pour un motif valable, le surintendant a droit à l'avis prévu à l'article suivant et peut demander une audience pour contester la mesure, comme le prévoit l'article sur l'audience ci-dessous.

Avis

Avant que le surintendant ne soit congédié ou qu'une autre mesure d'emploi ne soit prise pour un motif valable, le surintendant recevra un avis raisonnable de la mesure envisagée et des motifs énoncés avec suffisamment de détails pour lui permettre de démontrer équitablement toute erreur qui pourrait exister. Le surintendant sera informé du nom des témoins adverses et de la nature de leur témoignage.

L'audition

Si, après avoir reçu un avis écrit, le surintendant désire être entendu et contester la mesure proposée par le Conseil, il doit présenter une demande écrite d'audience devant le Conseil dans les 15 jours suivant la réception de l'avis. L'audience est fixée à une date qui donne au surintendant un délai raisonnable pour préparer une défense adéquate, mais pas plus de 30 jours à compter de la réception de la demande écrite par le Conseil, à moins qu'elle ne soit reportée par consentement mutuel. Le Conseil peut tenir l'audience en séance publique ou à huis clos si la réunion est dûment fermée en vertu de la Politique 1402 Réunions à huis clos du Conseil, à moins que le surintendant ne demande une audience publique, auquel cas l'audience sera ouverte au public. Lors de l'audience devant le Conseil, le surintendant peut faire appel à un avocat. Le surintendant a également le droit d'entendre les preuves sur lesquelles les accusations sont fondées, de contre-interroger tous les témoins adverses et de présenter des preuves d'innocence ou de circonstances atténuantes. Avant de procéder à un congédiement ou à une mesure défavorable motivée, le Conseil doit déterminer l'existence d'un motif valable pour le congédiement ou la mesure. Cette décision se fonde uniquement sur les preuves présentées lors de l'audience. Le licenciement ne peut être prononcé que par un vote des deux tiers du Conseil. Le Conseil avise le surintendant de sa décision dans les 15 jours suivant l'audience. Suspension

À la discrétion du Conseil, par un vote majoritaire, le surintendant peut être mis en congé payé en attendant l'issue de l'audience de licenciement. Avis au Conseil d'éducation de l'État et à l'UPPAC

Le président du Conseil doit informer le Conseil de l'éducation de l'État de l'Utah et la Commission consultative des pratiques professionnelles de l'Utah (UPPAC) chaque fois que le Conseil apprend que le surintendant a été jugé, dans le cadre d'une procédure judiciaire ou administrative, comme ayant enfreint l'une des normes éducatives de l'Utah. Le Président du Conseil doit également informer l'UPPAC dans les 30 jours suivant la réception par le Conseil d'une allégation d'un parent selon laquelle le surintendant a violé l'une des normes éducatives de l'Utah. Dans la mesure du possible, la notification doit être faite en utilisant le formulaire fourni par le secrétaire exécutif de l'UPPAC. Le conseil d'administration doit également informer l'UPPAC de toute accusation criminelle déposée par un organisme de poursuite. Pour chaque affaire faisant l'objet d'une notification, le conseil d'administration informe également l'UPPAC de l'enquête ou de la procédure menée par le conseil d'administration, de toute mesure disciplinaire prise (ou de l'absence de mesure), des éléments de preuve étayant cette décision et de tout élément de preuve susceptible d'être utile si l'UPPAC décide d'enquêter sur l'affaire en question. En soumettant la notification à l'UPPAC, le conseil d'administration peut adresser une recommandation au secrétaire exécutif de l'UPPAC concernant l'opportunité d'une enquête de l'UPPAC dans ces circonstances, en tenant compte de toute mesure prise par le conseil d'administration en matière d'emploi.

Références juridiques et synopsis

  • Utah Admin. Rules R277-217-5 (10 janvier 2024)

Approuvé par le conseil d'administration

  • 13 août 2013

Révisé

  • 27 septembre 2024
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